La technologie à condensation reste très appréciée pour les chaudières. En effet, c’est un modèle de nouvelle génération vous permettant de réaliser des économies d’énergie. Si vous êtes intéressé par son installation, posez-vous les bonnes questions dès le départ.
Le raccordement au gaz
Une évidence pour certains, mais surtout un prérequis indispensable. Avant de vous intéresser à un modèle de chaudière à condensation, assurez-vous que votre logement soit correctement raccordé au gaz avec un circuit d’eau chaude permettant d’alimenter un plancher chauffant ou des radiateurs. Si tel est le cas, l’installation devient beaucoup plus facile et donc moins onéreuse. Dans le cas contraire, vous effectuez une demande auprès de GRDF. L’organisme étudie la possibilité de vous raccorder au gaz, mais pour éviter de vous retrouver en difficulté financière, sachez que les travaux sont plus conséquents avec un coût qu’il est préférable d’anticiper.
Quels modes d’évacuation choisir ?
Sur le marché, vous trouvez deux systèmes distincts pour l’évacuation des fumées engendrées par la combustion du gaz. La première solution consiste à opter pour un modèle compatible avec la cheminée ou sinon vous portez votre dévolu sur la ventouse. Le bon choix dépend avant tout de la configuration de votre habitation. En disposant d’une cheminée, l’air utilisé au moment de la combustion sera prélevé à l’intérieur de votre logement, plus précisément dans la pièce accueillant la chaudière. L’évacuation des fumées de combustion s’effectue par le tirage naturel. Un fonctionnement optimal, à condition de disposer déjà d’une cheminée. Sinon, les travaux seront particulièrement lourds. La solution consiste à vous orienter vers un mode d’évacuation avec une ventouse. Elle se positionne à l’horizontale sur un mur donnant sur l’extérieur. L’alternative consiste à la mettre en place au niveau de la toiture de façon verticale. C’est un double conduit permettant de capter l’air extérieur, tout en évacuant les fumées vers l’extérieur. L’installation demeure facile, à condition de vous adresser à des professionnels aguerris. Rendez-vous sur le site engie-homeservices.fr pour obtenir un complément d’information et surtout pour trouver des professionnels capables d’entretenir, de dépanner et d’installer une chaudière gaz à condensation.
L’évaluation de vos besoins
Initialement, la chaudière est incontournable pour chauffer votre logement. Mais c’est également une solution pour économiser de l’eau chaude en évitant de faire usage d’un appareil complémentaire comme un cumulus. Résultat, vous profitez d’un véritable confort thermique, tout en évitant le gaspillage énergétique. Un tel résultat s’obtient uniquement en déterminant avec précision votre besoin initial. Le dimensionnement de la chaudière doit se faire avec la plus grande justesse et nous vous recommandons de faire appel à un professionnel. Grâce à un premier audit, il estime avec pertinence la puissance appropriée de votre futur équipement. L’entreprise se base sur l’état général de votre logement. Avec une maison correctement isolée, les économies de chauffage seront forcément plus importantes. Parmi les autres questions, il y a le climat de votre région et l’orientation de votre logement. Sans oublier la surface à chauffer et le niveau de confort que vous espérez atteindre. Enfin, il faut prendre en considération le profil de chaque occupant de l’habitation et déterminer si vous souhaitez utiliser votre chaudière pour la production de l’eau chaude sanitaire.
Quel est le meilleur emplacement pour l’installation d’une chaudière à condensation ?
Autre question primordiale, l’emplacement de votre future chaudière. La réponse à cette question va vous guider dans votre sélection. Préférez-vous réaliser une mise en place au sol ou au niveau du mur ? La chaudière compacte se positionne sur le mur tandis qu’un modèle avec des dimensions plus imposantes s’installe au niveau du sol. Au niveau des performances, sachez que vous ne constaterez aucune différence. De ce fait, ce n’est pas sur cet élément que votre sélection va s’affiner. Une nouvelle fois, prenez en compte la configuration de votre logement et bien évidemment de vos besoins. Prenons l’exemple d’un appartement d’une cinquante de mètres carrés, la chaudière murale reste préférable, car c’est un modèle peu encombrant avec la possibilité de la mettre en place dans un espace réduit. À l’inverse d’un logement avec une superficie de plus de 100 m², la chaudière au sol demeure un choix intéressant, car l’équipement répondra parfaitement à vos besoins en matière de chauffage, mais également en eau chaude sanitaire. De plus, la durée de vie est aussi plus importante pour un modèle au sol, d’environ une trentaine d’années contre 15 ans pour un modèle mural. En prenant en compte les différents éléments évoqués précédemment, vous déterminerez plus facilement le modèle le plus judicieux.